save for later

January 15, 2004

Par un beau matin d’hiver, au chaud dans un amphi où un professeur chauve parlait de LISP, je feuilletais un journal. Le meilleur qui soit pour nous autres parisiens puisqu’il est gratuit, et s’enflamme très bien. Métro, comme son nom ne l’indique pas est un peu le reflet de ce qu’il y’a de pire quand on vit à Paris : des sujets vaguements abordés, des publicités criardes sur chaque page. C’est sans doute pour ça qu’il est le plus distribué. A moins que ce ne soient les mots croisés et le courrier des lecteurs, rassemblés sur la même page, qui attirent les masses (star) académiques.

Il y’a quelques temps que je n’avais pas ouvert ce quotidien, et à ma surprise presque sur chaque page (quoi j’exagère ?) le mot que tout le monde aime. Celui dont les médias nous couvrent comme pour qu’on s’y habitue : sécurité ; accompagné de son tuteur légal Sarkozy. Pour enfoncer un peu le clou, on nous montre l’opinion de trois aimables personnes qui prient le ministre pour ses bienfaits. Innocemment ils nous parlent des futures éléctions présidentielles ou régionales pour lesquelles il est le favoris unique.

Alors je me demande si je dois m’inquiéter parce-que ces gens ont des pensées vraiment louches circulant entre leurs deux neurones, ou alors parce-qu’on rajoute des faux témoignages dans les torchons à grand tirage.