About a school

May 22, 2005

Tiens, on va encore déménager. Bon, vous allez me dire c’est que la troisième fois en… trois ans. Si on voit les choses sous un certain angle, on peut résumer notre petite histoire comme ça : l’école où l’on me torture régulièrement sous-loue un étage à une école X ; ladite se fait la malle pour une raison Y, laissant au moins un autre étage vide, et mes geôliers préférés toujours dans le leur. Après avoir traîné les pieds quelques temps, le propriétaire se rappelle aux bons souvenirs de l’école parce qu’en résumé : « Merde, eh oh vous payez pas tout le loyer là les cocos. » On ronchonne car il était dit qu’on pourrait rester jusqu’au 31 juillet (par la même occasion on l’apprend aux boeufs étudiants), et que c’est même pas juste la vie c’est trop dur. Un bon coup de pied dans le derrière plus tard, et hop! Calimero sort l’adresse de locaux disponibles dont on peut se demander depuis combien de temps il les cachait dans son chapeau magique.

Conséquence immédiate, pas de cours en ce beau lundi de mai, ni le mardi qui suit puisqu’il est temps de… déménager. Miam, encore un week-end de quatre jours !? On reprend donc la semaine prochaine (« toujours la même put*** de chanson » ©). Réflexion faite, je me suis décidé à aller bosser pour éventuellement recaser ces deux jours à une date qui m’arrangerait plus et allonger un week-end de mon choix. C’est mon choix, merci Evelyne on t’avait pas vu venir. Sans compter qu’il faudra certainement rattraper les cours perdus un de ces quatre. Bof.

En un sens, tout ne se passe pas si mal. Sauf que du côté des étudiants, on se rend compte une fois de plus qu’il est difficile de récolter des informations valides, ou non périmées de la part de l’administration — au sens large — de l’école. À la limite, le 31 juillet on aurait pu nous dire la bouche en coeur : « Au fait demain vous venez pas ici parce qu’on aura déménagé hihi ! » :) Quelque part, la fibre parano voudrait démêler le sac de noeuds qui se trouve ici, ben oui hein, elle est parano la fibre. Mais vus la période qu’il nous reste à faire entre ces murs, la difficulté à ne pas passer pour un reste de syndicaliste FO dès qu’on réclame de la transparence (peu importe le milieu d’ailleurs), et l’intérêt décroissant pour ces bêtises après bientôt trois ans, on va se contenter de passer à côté en sifflotant la tête en l’air, et d’en rire. Un peu jaune quand même.