Lundi et des poussières

June 6, 2005

Retour à la case foyer parisien. J’ai une nouvelle voisine, elle a l’air sympa, jolie aussi, elle fait beaucoup moins de bruit que son prédécesseur pour l’instant et ça c’est top. Ce dernier est parti exaspéré par son autre voisin, tueur psychopathe de son état, qui le persécutait très fort en déposant des têtes de chevaux dans son lit, ou bien il s’est fait expulser. Ça varie selon la personne qui vient m’en parler. Vaste question, au moins autant que de savoir s’il reste des Eristoffs au frais (après vérification non, il n’y en a plus). J’arrive encore à récupérer des sourires et des salutations peu importe qui je croise dans l’immeuble, à force de lancer des « moui, ah m’en parlez pas, les salauds » en guise de ragotage de paliers automatisé. Il suffit de rien pour qu’on vous foute la paix dans le coin. Vivement octobre que je puisse bouger plus sûrement, quand même.

J’ai découvert au milieu de la nuit de samedi que L’OST de Cowboy Bebop s’écoute vraiment toute seule, pour veiller tard (ou tôt) et garder les yeux ouverts en faisant vibrer doucement les oreilles. Glop. Reste plus qu’à trouver de quoi acheter les albums maintenant. Grml.

Continuons dans la liste de choses inhabituelles. Je suis allé en cours de réseau lundi après-midi. J’étais en retard d’ailleurs, mais j’avais une bonne excuse puisque j’essaie d’organiser une nouvelle key-signing party avec des gens d’Epitruc. Le cours n’était pas décevant vraiment, et au moins divertissant : revoir en dernière année d’Ing. 3 des choses que j’ai vues en première année de BTS ça rafraîchit la mémoire c’est bien. C’est vrai que détailler les trames ARP puis IP qui circulent sur un réseau quand deux machines se ping-ent est quelque chose de super complexe. Ça met vraiment le cerveau en ébullition tout ça, j’ai failli m’évanouir avec tous ces acronymes. C’est vraiment compliqué l’informatique.

Je ne sais pas si on décele le ton ironique où si je dois aussi m’extasier devant un truc incroyable comme le « menu Démarrer » de Windows pour bien faire passer le message. Je suis peut-être un peu mauvaise langue, ou désespéré. Pendant ce temps nos confrères en SIGL n’osent pas dire à leur chef de spé. que coder un jeu de rôle multi-joueur en réseau en Java/jideuzeu c’est sûrement très marrant mais qu’ils aimeraient quelque chose qui fasse peu plus pro. pour les motiver et pas passer pour des grosses tâches.

_ Oh je vois que vous avez travaillé avec Java et jideuzeu à l’Insia ?
_ Eh bien oui, on a codé un euh Bomberman, et aussi un nérpégé en ligne.
_ Hmmm je vois, vous voulez un dernier café avant de sortir ?

Bon, je raconte beaucoup de conneries. Mais je suis qu’un petit étudiant sans aucune expérience de la pédagogie, de la vie, et de tout le reste. Il paraît qu’en vieillissant on devient respectable, je devrais essayer.

Je vais m’y faire : on ne sait pas vraiment communiquer. Mal en tout cas d’après ce que j’en sais aujourd’hui. C’est con le langage est une jolie chose en lui même. On peut nous filer Internet, des téléphones portables cancérigènes, ou bien se gueuler affectueusement en pleine tronche, l’info ne passe jamais comme on voudrait. Je sais c’est bête à dire tellement c’est évident. La chose la plus marrante à faire alors pour chasser l’ennui c’est provoquer. Notre délicieuse ex-prof de management trouverait sûrement l’idée intéressante, quoiqu’un peu dangereuse n’est-ce pas, on ne sait pas toujours comment peuvent réagir les gens. Mais c’est justement ce qui est intéressant.