in drugs we trust
March 28, 2003Jeudi soir, traîné de force dans les couloirs desertés du métro si
caractéristique du charme parisien je me suis fait une raison. Allons tous
ensemble au merveilleux gala insia. Nous sommes samedi… qu’est ce qu’il
m’en reste ?
Hmm quelques photos un peu
floues, de jolies couleurs dans la tête… Et aussi une certaine incapacité à
travailler correctement pendant quelques heures.
J’étais avec des gens que j’aime bien pour ne pas les citer, et malgré
l’aversion naturelle du moi pour les boites de nuit, la soirée c’est passée
sans trop de mal. Oz happy. J’ai plein de trucs qui dansent encore dans la
tête ce qui est bon signe, mais en y réfléchissant bien winamp doit y être
pour quelque chose (lullaby - the cure - café).
Le lieu : la Scène est une boite comme les autres. Sombres odeurs de tabac et
d’alcools trop forts, des gens amoureux le poing serré autour d’un verre, un
DJ fier de ses basses hypertrophiées qui en profite pour faire vibrer tout son
monde sur les mêmes rythmes synthètiques, tout ça fait un peu white trash sur
les bords. Mais c’est Paris, et on est censé aimer. Alors on aime un peu pour
faire plaisir, un peu pour faire comme tout le monde, un peu pour soi.
Retour vers 5h dans les manèges souterrains de Paris. Mon cerveau refuse de recréer de l’adrenaline, et me dit de suivre ce qui se passe, mais sans trop y faire attention. Davux continue de lancer des vannes. Il ne s’arrête jamais. On fait un peu de bruit. La rame se vide doucement. Une ombre pousse un soupir de satisfaction dans un coin, et quelques arrêts après je retrouve finalement mon lit. Il est 6:16. Ca fait 13.
J’ai toujours la crève. J’en ai marre !