killing me softly with his words

April 17, 2003

L’insia, le matin il faut avouer que c’est un peu le paradis. Il doit y’avoir 5 personnes au grand maximum dans les locaux. On entend les ventilos souffler tranquillement en attendant leur heure qui vient bientôt. L’uplink au net est tellement vide qu’on se sent coupable de ne pas l’utiliser plus. Une radio stream doucement, pas un emmerdeur pour se plaindre, crier, pleurer, rire, et raconter sa soirée d’hier à toute la salle.
Une musique douce dans les oreilles, rien d’autre pour déranger : le moment idéal pour bosser un peu et être productif (pas trop) :) Bien sûr il reste l’option je reste la nuit, mais je crois que le matin est encore plus calme. Blanc, tout propre de la veille, un peu l’inverse du long couloir de la nuit blanche elle aussi.

Déjà j’entend des portes qui claquent, des gens s’activent, on entend siffler papoter, juste au milieu de la salle machine. Normal, on peut pas aller ailleurs, pas vrai ? C’est pas comme s’il y’avait une salle de repos dediée… Le matin crève vite. Ça dure une heure, et puis plus rien. Tué par les rites sociaux lamentables, et l’absence d’esprit de quelques boulets. Mais je suis de mauvaise foi : on ne peut pas empêcher la Terre de tourner.