undergoing the concept

May 2, 2003

Des tas de gens me demandent pourquoi je rentre le week-end. Je ne sais pas trop quoi répondre sur le coup. Ca me paraît naturel, et je ne me suis jamais vraiment demandé pourquoi j’avais envie de retrouver mon petit chez moi. Petit mais finalement beaucoup plus grand que ce que je connais de Paris.
Tout à l’heure (hier soir en fait…) dans le train, un casque sur les oreilles, et un bouquin sur les genoux, j’ai trouvé pourquoi. C’est simplement parce-que ça me manque. Pas uniquement non, ce serait un peu trop basique pour les neurones emmêlées qui me restent fidèles. Mais le week-end loin de Paris c’est un break loin de pas mal de choses énervantes. Loin des gens pressés, énervés, bornés. J’évite de penser à tout ce qu’on a pu nous gaver comme concepts commerciaux grotesques depuis les sessions matinales de l’école. J’évite de refaire pour la 50è fois ces trois p@#&è% de CVs différents. J’évite de penser que lundi matin c’est la même chose qui recommence.

J’ai presque plus envie en deux jours qu’en cinq. Beaucoup plus d’idées, mais moins de productivité. Juste pour frimer, je fais rimer avec passivité.
Et toc.

Je joue l’amibe pour peu qu’on me laisse une couette. D’ailleurs, je voulais publier ça ce matin. Et en attendant l’été, vivent les week-end ensoleillés.