stay away

May 23, 2003

J’ai lu l’étranger de monsieur Camus en 2h30 vendredi soir. Dans un wagon separé d’un groupe de dindes, dont l’âge élevé contrastait avec le QI moyen d’une paramécie, par un bouquin et de la bonne musique. L’impression d’être transparent, regarder les lèvres de ces personnes bouger sans écouter d’autre sons qu’une guitare, replonger dans le livre et oublier qu’il y’a des choses autour qui existent. J’ai conscience qu’elles sont bruyantes et respirent encore. Théoriquement elles doivent être vivantes donc, mais ça suffit à les différencier d’un aspirateur.
Elle pousse mes chaussures sous mon siège pour déposer son sac par terre. En tailleur sur mon siège je la regarde 3 secondes pendant qu’elle me sourit…
Sac de viande inutile, mais tu vois pas que tu me déranges ?

Hmmm… encore une soirée où j’étais sociable :)