greedy pigs & bitter end

May 29, 2003

C’est honteux : jadawin me demande de raconter la journée d’hier. Être aussi feignant c’est un luxe bourgeois qui devrait m’être réservé personnellement. Hier était férié. J’avais prévu de rester chez moi, dormir toute la journée, éventuellement m’habiller pour passer à l’insia, quelque part où je trouverais un accès au net haut-débit.
Mais non, il a fallu que je me lève tôt (environ 11h) pour aller un peu plus tard partager le déjeuner de jadawin et de quelques uns de ses amis au milieu de la grande forêt du petit bois de Vincennes. Imitant inconsciemment une grande partie de la population parisienne et assimilées. Nous nous retrouvâmes donc six le cul dans l’herbe pour discuter de la vie de l’univers et de tout le reste. 42. S’en suit un doux parcours à pied suivant les marées populaires sous le soleil brûlant, pour échouer en fin d’après-midi dans un bar. Simple histoire où l’on s’abreuve avant la dissolution de notre assemblée, exténuée, dans le métro.

Rentrage à l’ombre douce de mon petit chez moi qui a le bon goût d’être orienté plein Est. A l’abris du soleil de mai je tourne en rond un moment, le temps de retrouver l’envie de sortir. Plus tard, retour vers place d’Italie et sa pompe à bière où profitant de la fraicheur de fin d’après-midi 2 étudiants décidaient d’y faire une pause ; pour boire du jus de pomme. Bien entendu.

Aujourd’hui je regrette un peu de ne pas avoir demandé la journée. Ca m’aurait fait un petit pont pas si injustifié vue la charge de travail nulle jusqu’à présent :) Juste le temps de me poser des questions idiotes sur ce que va devenir ce stage étant donnés les caprices financiers habituels à l’insia. Qui, dans une logique d’emmerdement maximum réclame plus d’argent. Grmbl.