sleepless in paris

July 15, 2003

Se lever à 6:45 c’est un peu cruel après une nuit écrasante de chaleur et surtout courte. J’aime bien dormir mes huit heures moi. Oui feignasse si vous voulez, ça n’apporte rien à la réalité de la chose : j’ai sommeil…
Hier, alors que le travail titanesque quotidiennement accompi s’achevait, quelques stagiaires, un admin sys traumatisé par les CSS, et un autre achevant son week-end se rendent compte qu’ils s’en descendraient bien une petite…
Après un rapide passage à la Pompe à bière (pab pour les intimes) et éclusage de deux pintes en compagnie de jadawin, manu, et ze pour tenter de diminuer passivement l’excés de soleil et l’effet de serre qui frappait la ville, faisant fondre les gens sur le bitûme où quelques randonneurs à roulette laissaient habilement les traces noires de leurs excès de vitesse sur les pentes abruptes caractérisant l’avenue des Gobelins. Après l’éclusage de deux bières disais-je donc avant de m’intérrompre pour retrouver le fil de cette phrase bien trop longue, nous n’étions plus trop sobres. Avouons même que nous étions un peu éméchés sur les bords. Mais pas le milieu, car on éméche pas les centres de geek les soirs d’été.
Exception faite de ze, qui restait étonnament clair et maître de ses moyens après deux pintes d’orangina.

S’en suit une rapide déambulation jusqu’au Butterfly pour goûter les plats locaux : la pizza essentiellement. Le tout agrémenté d’une discussion mélant habilement le n’importe quoi et le pas n’importe quoi. Les débats auraient pu continuer toute la nuit si les heures ne nous rappellaient pas chacun de notre côté. Le lendemain il faudrait se lever (tôt), et il est aussi tant d’attraper les derniers métros. Le lendemain il faudrait aussi remettre ça chez maïa. Le sommeil est le royaume interdit du parisien. Et il faut sous nos latitudes tropicales ruser pour y parvenir.