message in a bottle
July 20, 2003Arg. Comment faire tenir cent-cinquante choses en un week-end ? C’est simple,
visitez Paris avec des provinciaux (exemple mon père). Forcément, ils ne
restent pas longtemps, forcément il faut tout voir rapidement, forcément c’est
un peu speed comme week-end.
Samedi, en plein soleil on nous a traînés dans la poussière des allées du parc
du chateau de Fontainebleau. Admirer les carpes mutantes géantes des bassins,
les étudiantes à vélo chargées de la “sécurité” (autant que les carpes) et
souffrir en silence à la recherche des coins d’ombre dans ces jardins taillés
au centimètre.
Dimanche, déambulation dans Paris… Le matin au Père Lachaise histoire de
remarquer à quel point les gens sont cons : se faire photographier le cul sur
une tombe je trouve ça d’un goût douteux… Les joies de la popularité tout
ça. Après-midi, un peu moins lourde que celle du samedi puisqu’on s’est
promené jusqu’à Bastille, puis aux alentours de la place des Vosges. C’est un
très joli coin de Paris où le bobo moyen après avoir garé son Aston Martin
devant le square va s’étaler dans l’herbe et squatter son mètre carré de
bohème. Profiter des orchestres installés là, des chanteurs, des galeries de
peintres sous les voûtes entourant le lieu, ou encore du poste stéréo qui
diffuse du rap cerné par cinq jeunes rebelles de la vie à leur façon mais
n’osant plus faire tourner devant la densité de la foule. J’aime bien Paris
dans ces moments là mais pardon madame la charité : c’est quand même mieux
l’hiver quand il y’a moins de monde.
Je ne me fais pas trop d’illusions sur le reste de la semaine, puisque mes deux parents sont en vacances (les joies du professorat). Cette semaine c’est à ma mère que je vais devoir sourire tous les soirs o/