la classe

July 27, 2003

Je commence à comprendre l’intérêt de la première classe. D’une - et ça n’est qu’un détail - c’est beaucoup plus confortable, de deux - où l’intérêt perd un peu de son matérialisme - on évite tous les jeunes rebelles dans leur période tuning-skate post-playstation. Ces boulets qui se baladent sans arrêt dans le wagon pour discuter des derniers exploits qui peuplent leur vie trépidante. Je suis certain qu’on pourrait en faire une base saine dans le cadre d’une étude sur le mouvement perpétuel : plus c’est con, plus ça marche. Oui c’est presque une loi de Kiwi.
Bla bla bla… on en perd pas une miette, c’est vraiment très intéressant. Prenez la reine d’Angleterre, faites lui lire la Divine Comédie de Dante à l’envers et vous avez une idée de l’intérêt de la discussion. Dans les passages croustillants. Bien sûr, je suis intolérant et s’ils ne m’intéressent pas quelque part, pourquoi en parler ? Pourquoi même les écouter ? On va dire que je n’ai pas le choix (pardon Evelyne) face aux sifflements, raclements, et autres grognements jaillissants de ces petits bouts de viande derrières leurs amygdales. Ces cordes vocales disproportionnées audiblement qu’il m’aurait fait plaisir de retailler amicalement, et à titre gratuit, si j’eût un sécateur rouillé à disposition. Juste après les jambes. Mais je me modère. Je me contente de les regarder, et les décrire perchés sur les accoudoirs telles d’aimables perruches est tout de même moins éprouvant pour mes voisins.
Et ça m’occupe l’esprit.

Il me faut un nouveau bouquin, je commence à écrire n’importe quoi :)