contrastes

Enfin un peu de vent, de pluie. Au fond de l’Auvergne, alors que l’orage ramasse ses nuages avant de tonner, le vent a une odeur de vieille Europe, et de terre. J’aime. Juste pour changer des courants d’airs de l’été parisien. Marre du beau temps uniforme, des touristes qui traînent les pieds dans la poussière. Et marre aussi de s’entasser dans des trains les week-end. A partir du début de l’automne, et jusqu’au printemps ils sont bien moins remplis : pour un peu on pourrait arrêter de se prendre pour du bétail les retours de 15 août. Une douce parenthèse entre les vacances scolaires et les fêtes de fin d’année.
Et moi, j’ai envie d’avoir froid, et de pouvoir me réfugier au chaud de temps en temps. J’ai envie de contrastes.