pur malt

September 11, 2003

A des années lumières de la France, il y’a l’Ecosse. Dans ce pays froid et triste comme nos p’tits vieux après une bonne canicule, il y’a une petite ville, quelque part au Sud de Glasgow. Très bien desservie par une merveilleuse voie de chemin de fer datant environ du XIIè siècle, et quelques taxis à l’esprit aventureux, cette charmante agglomération amoureusement goudronnée a l’air de se plaire et de prospérer loin de tout. Dans cette toute petite bourgade d’à peine quelques dizaines de milliers d’âmes hérétiques est une université avec un campus immense. Ce dernier a sans doute contribué à l’implantation du centre commercial en face, chef d’oeuvre de construction aux paroies de verre comme on en voit partout, sans oublier le carrelage en marbre. Très important. Des mères attentives promènent leur poussette en essayant tant bien que mal de rentrer dans un maximum de gens, mais sans en avoir l’air. Et perdu au milieu de tout cet amas humain on trouve des étudiants avec lesquels on essayait de rendre moins monotone la vie dans nos géoles lycéennes du fin fond de l’Auvergne.
Mon univers des possibles se résumant en général à Panam’, et à sa banlieue le week-end ou les jours fériés parce-que-c’est-gratuit, je trouve quand même que ces cons d’écossais, ils pourraient au moins habiter à côté de Paris. Malgré notre climat souvent trop clément, ils seraient bien avisés de s’installer au Nord de la capitale (en banlieue écossaise donc) afin de bénéficier le moins possible de la chaleur hivernale qui caractérise le sommet de notre hexagone. Dans tous les cas ça transformerai au moins ces 12 heures de voyage que je ne ferai pas en une demi-heure de RER jusqu’à un autre trou perdu, juste au-dessus de Paris.
Aller, un p’tit effort. :)