poudre d'ange
September 13, 2003Let’s play with your brain.
Level one : fun
C’est marrant… la dernière fois que je l’avais laissé, il s’était fait
engueulé par son père parce-qu’il fumait du cannabis. Aujourd’hui je le
retrouve, sortant de chez la psychologue qu’on lui a assigné pour savoir si
oui ou non c’est un bon citoyen. Si oui ou non on doit l’envoyer devant un
tribunal pour avoir transporté 50g d’herbe magique au sortir d’une rave.
Pardon je me trompe : 30g en fait. Il y’en a 20g qui se sont envolés entre la
saisie et la pesée. La loi est une notion relative au sujet d’application : ça
n’est marqué nul part mais on apprend vite sur le tas. En général il enlève
son joli képi bleu nuit, vous regarde avec un petit sourire, et demande “30g,
tu confirmes ?”. C’est l’histoire du con qui dit non, mais en moins drôle. :)
Level two : bitter end
La dernière fois que je l’avais laissé, la copine de son père emménageait
petit à petit dans la maison. Le fils de la demoiselle était fier d’être dans
un collège privé, promis à un avenir brillant disait-on. Lui, il découvrait la
faune, et la flore du milieu techno, de free parties en raves… Aujourd’hui
après qu’on lui ait vivement conseillé d’emménager de son côté, belle maman a
elle aussi fini d’emménager complétement et installé son petit monde :
maintenant il y’a de la place. Tout le monde adore le fils de belle maman. Il
est brillant. Il a raté son BEP et il ne veut pas retenter mais c’est un
détail. La prof’ d’anglais le détestait de toute façon. On va le faire rentrer
à l’hopital où travaille maman. Sauvons les apparences : le bateau coule,
hissons les voiles. Tout le monde ne sait pas non plus que le fiston modèle
s’en met plein le nez. Et vive l’héroïne.
Game over.
C’est dur, mais tous les deux on tombe d’accord : tout ce qu’on peut lui
souhaiter à ce trou du cul c’est de se faire prendre avant que son système
nerveux ressemble à du spaghetti.