Jetter le môme dans la Seine, cap ou pas cap ?

September 21, 2003

Tout un week-end sans accès au net, ça donne envie de retourner au boulot le lundi. Samedi ce fût dur, très dur : courageusement installé dans les jardins du Luxembourg je bouquinais le silmarillion déjà à moitié endormi par la mythologie des Terres du Milieu. Une sieste à l’ombre un après-midi est bien entendu prévue pour être intérrompue : appellé par la force des choses (aka môman) il a bien fallu passer l’après-midi avec la dame, son ami ainsi que la chose atroce que cet homme a engendré. J’ai très peu de souvenirs de mon caractère d’il y’a dix ans, ce qui est très pratique quand les lundi matin il me vient l’idée de râler contre les petits jeunes actuels. En revanche il me semble bien que j’étais loin d’être la chose emmerdante, exigeante, et bornée qu’il me fût donné de supporter. On l’a joué fair-play en me prévenant dès le début : “il écoute sky-rock, alors dans la voiture on change entre nos CDs et sa radio”. L’avantage de vieillir, c’est qu’en tant que Vieux Con, je peux me permettre de formuler une définition simple et efficace des personnes moins aguerries aux choses de la vie : Petit Con.
Après ça le dimanche a été une partie de rigolade entre quelques toiles et quelques bars parisiens avec des gens bien. L’occasion de traverser les locaux de l’epita, et de se dire qu’ils ont pas de chance de bosser sous netBSD, et que merde c’est pas juste tout ce fric qu’ils ont qu’on aurait bien nous à l’insia. Plus besoin de tergiverser : la taille est donc bien importante. L’occasion aussi de croiser Perrine dans son milieu naturel…