quand les claques sonnent
September 29, 2003dek est un garçon bien. Gentil à ce qu’on dit,
intelligent et plutôt doué à ce qu’on lit. Seulement - et ça arrive même aux
meilleurs comme dit souvent Alain Delon à sa femme - parfois… ça ne marche
pas. On se plante, on bande mou, on écrit des énormités sans s’en rendre
compte. Et là, il y’a toujours un chieur, pour vous le faire remarquer.
Souvent fier de son coup parce-qu’au fond de lui il jalouse le dit
nosaure dek. Il n’en dort plus, il rêve de cet instant depuis des nuits
et soudain il est là. L’écrivain devant lui devient faible, et vulnérable
parce-qu’une faille s’est ouverte. Et par celle-ci il va frapper sans pitié.
Le vil savoure l’instant et se décide enfin à le dire, goûtant chaque mot : tu
vois dek, il est un texte RER du
Lundi 29 septembre 2003. Or en ce jour, à 13 heures et 45 minutes tu postais
innocemment un ôde à l’amour, la joie de vivre, les lapins (bleus blancs
rouges), et le RER. Mais tu commettais l’erreur fatale.
Jamais oh non, jamais les hauts-parleurs du RER ne font “Tuuuuupp” comme tu le
prétends : “”Tuuuuupp” font les hauts-parleurs” s’inscrit encore en cet
instant sur mon moniteur outré. Oh non ! Quelle folie s’empara de cet esprit
poètique ?! Dans les RER d’île de France et de Navarre, les hauts-parleurs
font : “Tzim pouët ! Tzim pouët !”. Il suffit de peu pour s’en rendre compte
pourtant.
Figure de style ou erreur de jeunesse ? Je penche ici pour la seconde
hypothèse. Le mystère restera sans doute entier, à moins que …