kill bill : miôm.
November 26, 2003Ahem… Je suis pas doué pour faire la promo de film, ni de quoi que ce soit
en fait. Ce matin, accompagné de djam, direction
l’UGC des Halles. Première séance un jeudi matin à 9h30. La place est à 4,50
euro en ces heures très matinales selon les concepts néo-bourgeois parisiens
(si si ça existe), et pourtant la salle se remplit tranquillement. C’est
l’effet Tarentino.
Le film donc… Le flim pardon.
Le scénario est très simple : l’idée ici n’est pas de vous faire réfléchir ou
de vous obliger à chercher qui est le gentil, qui est le méchant. La
gentille est en jaune, des cheveux jusqu’au pieds, et elle tue. Tout le long
du film d’une centaine de façons différentes et avec la classe d’un héro comme
on en fait plus. Tarentino rend hommage aux films du genre : la version
japonaise serait — selon djam — plus gore. La version US qu’on a eu le plaisir
de voir est très gore (dans le sens violent, et sanglant), malgré les
filtres noir et blanc… Des prises de vue gérées au millimètre, des musiques
de folie, un sens du cinéma spectaculaire très aigu, et des clichés manipulés
adroitement, et bon… j’arrête, j’y arrive pas.
Allez le voir. Point.
J’attend une seule chose : c’est d’y retourner.
Non, en fait j’attend une deuxième chose : la suite.