textarea

December 28, 2003

La rentrée est prévue pour le 5 janvier à l’INSIA. Pour le coup j’ai prévu un truc qui fait vaguement penser à un rapport de stage en vue d’une éventuelle soutenance dans un futur incertain. Là je crois que j’ai mis suffisament d’adjectifs douteux, mais rien n’est sûr non plus. Pas que j’ai envie de parler à personne de mon stage ou de son contenu, non mais il paraît que je dois le faire pour avoir une bonne note et passer en deuxième année. Certes, je passe déjà en deuxième année, simplement il y’a un certain protocole à respecter lorsqu’on est étudiant. Grmbl. Je serai noté sur tout un tas de trucs marrants parmi lesquels la façon de porter une cravate, ou de postillonner sur les chaussures des examinateurs, je pense. Le truc standard quoi.

On est jamais trop prudent : des fois que quelqu’un de l’administration baisse les yeux jusqu’à ma petite personne, je risque de passer un mauvais quart d’heure. Plutôt un tiers d’heure d’ailleurs puisque quinze petites minutes seraient bien courtes pour soutenir quoique ce soit. Je peux le faire en trente secondes personnellement, tellement je me sens enthousiaste à l’idée d’un exposé power-pointisé. J’en ai des frissons plein le dos. J’en ai plein le dos tout court d’ailleurs.

Pourtant, rédiger 30 pages dont une ou plutôt deux sont sacrifiées sur l’autel du sommaire et de la sacro-sainte page de garde, ça n’a pas grand chose de sorcier. Trois jours si je suis motivé pour tapoter 10 pages par jour. Si vous lisez ce blog — comme vous le faites maintenant par exemple — vous vous rendrez peut-être compte de ma faculté à déblattérer sur un peu n’importe quoi n’importe comment. Il y’a des gens qui croient que je prépare des posts et tout, mais je ne fais que les relire en général (enfin parfois) pour ôter quelques fautes, ou en rajouter c’est selon. Un rapport, de stage ou sexuel c’est la même chose (oh bon hein, on peut pas avoir de l’inspiration tout le temps).

Récemment au cours d’un détour chez une amie façon Yes, I will fix your computer, elle me montrait les notes qu’elle avait prises pour un essay, comme disent les grands bretons, sur les plaisirs de la chasse au renard. Je vous fait grâce de tout commentaire sur l’intérêt du sujet : il parle de lui même. Non, ce que je trouvais “marrant” c’est les 30 pages de notes sur quelque chose d’aussi excitant que des corps aux pieds au bas mot. Je me demande combien de temps il lui faut pour taper ça vu qu’elle a du mal à dépasser deux doigts sur le clavier de son portable neuf (grmbl). J’ai plus qu’à me cacher avec mon pauvre petit truc à taper.

NB: la prochaine fois j’essaie de faire plus court promis, mais d’un autre côté quand on a pas le net en permanence, on perd moins de temps à regarder à droite à gauche ce qui se passe…