monastère

January 4, 2004

Je suis à la bulle, il fait froid. Tout ça c’est la faute de 2004. Elle nous pousse en avant, alors qu’on était bien installé, s’étirant dans la chaleur d’un lit ou sur un fauteuil. En général, moins j’ai envie de faire quelque chose, plus c’est quelque chose qu’il serait bien de faire. Terminer un rapport, retrouver de quoi financer ce qui semble être ma vie, déménager, etc. Passer en 2004 aussi, mais ça s’est fait tout seul. De la neige est tombée, des bouteilles sont mortes, mais finalement on se retrouve à peu près au même point qu’en 2003 : à part quelques détails. Je ne vais pas énumérer ces derniers puisque ce ne sont après tout que des détails. Seulement ils ont leur importance comme toute chose, alors il est bon de savoir que les détails sont là. Ca aussi c’est un détail. Donc on s’en fout.

Demain c’est la rentrée pour de vrai, et ça c’est pas un détail (à force, vous allez les reconnaître au premier coup d’oeil). En deuxième année, pour notre part, on va se faire quelques heures de Java toujours dirigé par un certain TDD, agrémentée la première semaine par des cours d’anglais. Ce qui m’ennuie beaucoup même si Java et cours d’anglais n’ont aucun rapport. Les première année (des gens qui ont essayé d’apprendre un peu de C) ont du trop râler à propos de leur cours d’anglais. Pour le coup les gens compétents de l’administration ont dû penser que ce serait peut-être une bonne idée d’assomer leur grands frères (ça c’est nous normalement) avec de l’anglais. Ca n’engage que moi, mais c’est pas une très bonne idée. Arrivé à bac plus chépakombien dans une école d’ingénieurs, il y’a des choses peut-être plus intéressantes que des cours d’anglais. Je ne pensais pas au point de croix non, mais bon au moins j’apprendrai quelque chose. :P Ensuite, sur notre bel emploi du temps hébdomadaire (une seule bosse donc), on a des cours de communication, culture de l’informatique, et autres réjouissances un peu catholiques sur les bords quand même. J’aime bien gueuler sur les emplois du temps ou les cours — quoique je suis sûrement l’un des derniers à les sécher, surtout l’hiver — mais là c’est même plus marrant.

Des cours d’informatiques marrants, ce serait certes par très compréhensible pour tous les non-geeks érrants dans ces murs, mais ce serait … comment dire… normal ? Je propose un cours d’humour de l’informatique. Plutôt que la culture informatique que tout le monde peut comprendre, l’humour de geek s’adresse à l’élite. La crème. Comme quand j’écris, on ne dit pas amazon, mais “dans mon quartier”. Forcément, il y’a des gens que ça va laisser de marbre.