j'ai tes capotes

January 17, 2004

iTunes est un soft sympa. Pas trop moche malgré son interface toute grise et son côté bibliothèque municipale de mp3. Ce qui est lourd en revanche c’est la synchronisation automatique avec un iPod dès qu’il est détecté. Pas tellement le fait qu’il le fasse tout seul, mais plutôt la façon dont l’opération se déroule.

Un beau jour de décembre (gris pluvieux froid, morbide) où j’étais à l’INSIA, je transférais quelques morceaux depuis une machine sur mon iPod. En rentrant ce week-end, je pense tant qu’à faire qu’il reste encore un peu de place sur mon disque de 120Go. Aussi serait-il bon de grouper les nouveaux venus dans ce milieu où ils pourraient respirer l’air pur des clusters, et gambader avec de nouveaux amis en MusePack ou OGG que l’iPod ne supporte pas.

iTunes se lance tranquillement et m’explique sur le même ton qu’il synchronise l’iPod avec ma library, et que je subirai d’atroces tortures si jamais je m’avisais de déconnecter mon jouet. Pendant ce temps, telle une tondeuse à gazon il efface tout ce qui est sur l’iPod qui n’est pas dans ma librairie locale… Euh, non. Réprimant un juron, puis deux, puis “putain de merde de soft à la con, fait chier”, je me résigne à re-transférer les morceaux assassinés la semaine prochaine…

Sous linux, point d’iTunes. Merci Monsieur Apple de ne pas nous imposer votre soft partout. Au moins on a le choix (pour un peu je parlerais presque comme un représentant de Microsoft…). Sous linux disais-je, il y’a GtkPod qui lui vous liste le contenu de votre iPod, et vous permet de rajouter, supprimer, modifier tout ce qui vous chante et comme il vous chante, ou bien même sans chanter ; pour ensuite envoyer, recevoir, bref synchroniser pour de vrai vos jolis fichiers comme bon vous semble.

Soit il y’a une subtilité dans la configuration d’iTunes qui m’échappe, soit iTunes pue des pieds quand il s’agit de “synchronisation”. Pour faire classe, et pour faire court : use GtkPod.