VeriSign

En 2003 Verisign, les gens qui s’amusaient à vous rediriger sur leurs serveurs dès que vous glissiez une erreur dans un nom de domaine (adresse mail, URL, etc.), s’était fait taper sur les doigts par l’ICANN. A l’époque on s’était entre autres inquiété du trafic supplémentaire que cela générait : à chaque erreur dans le monde, il fallait faire circuler la page web/moteur de recherche mis en place par Verisign. Certes, ça n’est pas grand chose, mais des erreurs il s’en fait plein. Par ailleurs, l’envoi de mails également posait quelques soucis puisque tout mail contenant une adresse erronée atterrissait chez eux. Bonjour la vie privée puisque même s’ils clament le contraire, difficile de vérifier. J’imagine bien la gueule de la base de données de mails qu’ils ont pu se concocter, ou le nombre record de visites sur un site… Juste de quoi donner un orgasme à un publicitaire. Seulement face à un rassemblement de geeks hargneux, VeriSign avait quand même reculé… annoncant qu’elle reverrait sa copie plus tard.

Aujourd’hui, enfin il y’a quelques jours en fait, ils ont retroussés leurs manches sur leurs petits bras musclés et s’en sont pris à l’ICANN. Leur victime, c’est un peu une partie des gens qui s’occupent de faire tourner le net rond, oui parce-que le net est rond. Je le prouverai un jour. Bref, l’ICANN avait demandé jadis à VeriSign de s’occuper de quelques serveurs, un sceau antique maintenu par l’énergie spirituelle de plusieurs sages maintenant le tout en place. Ou quelque chose dans ce genre. Mais le mal s’est insinué en VeriSign, qui après avoir brisé le sceau décida de conquérir le monde avec ses nouveaux pouvoirs. Juste pour voir si ça le faisait. Aussi après un premier échec, ils ont décidé d’appeler un avocat : l’avocat du diable (0800 666 666). Ce fumant individu, ou fumeux je ne sais plus, les a donc conseillé de sa langue fourchue. Et voilà que paf il sort un procès de nul part qu’il envoie dans la gueule de l’ICANN.

Il y’a des jours comme ça, où le net ressemble à un mauvais MMORPG. Ou alors c’est moi ?