less than zero

April 1, 2004

Mince, il s’en passe des choses en deux jours. Le problème est de trouver un moment propice au blogging (pandanlédan la francophonie). Ca veut dire se retrouver seul devant un écran : seul et donc de préférence sans personne autour, ce qui n’est pas forcément incompatible. Je suis de base un grand timide (mais je me soigne) et avoir quelqu’un à proximité ou pire derrière moi alors que je suis sur un écran, mon écran, c’est un peu comme si dans le métro ou le bus vos voisins lisaient par dessus votre épaule, mais surtout tournaient les pages à votre place. Ou alors je suis juste nerveux.

Pour en revenir à ces deux jours, je me suis fait plaisir. Deux fois. Et c’est vrai, c’est toujours meilleur la deuxième fois. Comme les gateaux, exactement. Du coup je culpabilise un peu quand même, pour la forme ; parce- qu’en vrai je ne me sent que vaguement concerné par le fait de manger des sandwichs au thon tout le mois prochain. Après une poignée d’heures à lancer Internet Explorer pendant les amphis j’ai ressenti ce trouble si caractéristique des fins de soirées étudiantes. J’ai failli vomir. Du coup, plop : linux. Ce vil Asus a rechigné face au nouveau CD d’installation debian, je m’en serais presque pendu (asus pendu… humour, blague… non bof). Sauf que contre lui s’élevait la clef USB de Lunar. Celle-ci (la clef) se révèle être une arme dangereuse pour installer une debian jusque dans les contrées les plus reculées de la bulle. Et Lunar poutre aussi, ça aide pas mal.

Ensuite, il y’a eu cette journée atroce où il a surtout été question de cours et de TP Windows, de création d’entreprises, de proprieté intellectuelle et d’économie ; puis le soir venu à peine quelques mots sur docbook pour se retrouver devant le white russian rituel. Au fond du Gecko, où un certain dgn (prononcer dégé - hène, ou djone selon l’alcoolémie) fêtait ses 23 ans en compagnie de gens qui avaient du mal à trouver la limite entre les deux pôles de leur vie : geek et sexe. Ouais, c’est pas facile pour tout le monde.

Heureusement, est arrivé le jeune commercial je-viens-d-avoir-30-ans avec ses trois dés magiques pour faire gagner des supers lasers, et des casquettes inimitables à ceux qui réussiraient son pari fou. Aligner les trois lettres formant une marque de whisky. Oui, on laisse vraiment entrer n’importe qui n’importe où de nos jours… Sauf qu’en tant que bande de geeks, nous nous étions à chaque fois plus attirés par le nombre de logos debian ou mandrake qui apparaissaient sur les mauvaises faces des dits-dés. On a eu beau lui expliquer, il n’a jamais voulu nous les filer. Non, à la place, on a eu droit à une tournée de lasers à-la-con™ plus des casquettes à-la-con™. Il a complétement gâché la soirée.

Et pof, le vendredi passe comme une lettre à la poste entre un nouveau TP Windows qui fait que j’ai un peu les nerfs à vifs, et un petit tour en train. C’est marrant, mais depuis un certain post, plus personne ne veut prendre le train avec moi.