droit à la loose

April 28, 2004

L’an dernier j’ai rendu une copie blanche pour l’exam de gestion de projets : faute de cours sur le sujet, ça me gavait de rendre quelque chose. J’aurais pu grapiller trois ou quatre points, mais pour le principe ça me paraissait plutôt justifié : « Pas de cours, pas d’exams » … J’ai eu 0.5 et il faut dire que je m’en foutais un peu. Je suis un peu tête de mule sur les bords il paraît.

Cette année c’est un peu pareil avec les maths du signal : non pas qu’on ait pas eu de cours intéressants, mais plutôt que je n’ai pas fait de bidules scientifiques (bac S, deug MIAS, ou juste prépa maths, mot-clef AOL : “torture d’étudiant”) avant de me pointer dans ma petite école. Je me disais bien en entrant que les maths finiraient par me retomber sur le coin de la gueule un jour ou l’autre. Les maths sont l’ennemi, tuons les maths… Bon sauf en cinquième parce-que la prof était mignonne. Et la physique avec parce- que c’est un truc bizarre que ma mère enseigne. C’est psychologique vous comprenez ? Une fois passée la crise d’adolescence plus moyen de faire des sciences. Je suis maudit ad vitem aeternam, et même en latin.

Du coup je n’ai rien entravé aux cours de maths en question. Et à cause de mon ignorance en la matière je ne peux d’ailleurs pas juger de leur valeur absolue tendant vers l’infini, ou de leur niveau tendant doucement vers zéro. La seule chose certaine dans le sujet, c’est que personne ne s’est soucié du niveau des étudiants en maths du signal lors de leur entrée dans l’école. Le niveaux de maths l’an passé s’étant borné aux bases des calculs matriciels. Enfin quelque chose que je connaissais, on allait pas se plaindre.

Cette année et comme pas mal de personnes de mon entourage, je revendique donc le droit à la loose.