dans les épisodes précédents...

August 1, 2004

Vendredi soir
Coma, trop fatigué.

Samedi matin
Grml… chaud. Je dois sortir acheter à manger, et avec ce soleil c’est une torture pour les yeux.

Samedi après-midi
Passé presque trois (3) heures à tourner dans les Halles, et autour de Chatelet pour trouver des chaussures qui me plaisent. Le tout irait naturellement beaucoup plus vite si cette ville était peuplée de lilliputiens me révérant comme un Dieu, et s’écartant au passage. Ceci étant presque une référence à MIB2, j’espère ne pas être poursuivi par Sony Pictures.

Samedi soir
Barbeq chez un certain Artoo avec tout un tas de gens très biens mais pas sous tous rapports. Dont certaines presque en double mais « c’est pas vrai parce qu’elles se ressemblent pas en fait ». Beaucoup trop bu, encouragé peut- être par les émanations du verre de jadawin qui me rappelaient l’alcool à 90°. Il a quand même mis un peu de jus d’orange dans sa Tequila… Ça me rappelle ma période lycée, j’ai mal au coeur rien que d’y penser. Marie, et Asa font un détour pour me déposer vers République d’où je suis bien content de marcher un peu dans l’air frais (tiède en fait, c’est Paris hein) du soir pour essayer de reconnecter quelques neurones.

Dimanche matin
Coma, trop fatigué.

Dimanche midi :
Mgngmngggnnnmgnn… aïeuu ’tain plus d’aspirine… bon sieste, ’fait trop chaud pis y’a pas le net. ;_;

Dimanche après-midi
Djam téléphone, et ne propose rien pour le reste de l’après-midi. Je suis emballé et nous nous retrouvons au Père Lachaise. On ne sait effectivement pas trop quoi faire, alors on suit la pente “naturelle” du terrain. Amorosa nous suit elle aussi, sans trop parler, et en souriant poliment quand on raconte n’importe quoi. Cette fille est très patiente : je sais vraiment pas comment elle fait. Pause au café Puce, puis descente vers République, Bastille, Canal St-Martin, Quais de Seine, zigzag entre la Paris-Foule de Paris- Plage. Je trouve ce truc de plus en plus malsain. On s’approche de ce qui doit être la piscine puisque des gens lèchent des grands panneaux de plexiglas en répétant « piscine piscine ». On constate que c’est bien une piscine. Le soleil cuit tout ce qui se trouve sur les bords de Seine, mais il est 19 heures, alors c’est fermé. Retraite stratégique sur un petit square pendant quelques minutes élastiques. Puis retour vers Bastille à l’Iguana café en passant par la place des Vosges. Amorosa comate doucement et n’a plus de jambes. Après avoir retrouvé ses jambes, on se rend compte qu’effectivement quand sur la carte d’un café est inscrit « jus de citrons pressés », il y’a des endroits où l’on sert un jus de citrons pressés pur. 20 cl de douleur pour Djam. La suite nous pousse vers la rue de la roquette pour retrouver le Père Lachaise, pause du côté de Voltaire pour goûter le plat local parisien aussi appelé sandouitchgrék. C’est pas très bon.

Dimanche soir
Coma, trop fatigué.

Lundi matin
Coma, trop fatigué. En arrivant, j’ai croisé deux jeunes personnes que je n’ai jamais vues ici. Je dois être plus ou moins intégré parce que j’ai pensé « fresh meat » en les voyant. Et merde, c’est lundi.

Non. Vraiment à choisir je préfère passer mes week-ends à la campagne. Si je pouvais emmener les gens qui vont bien dans mes valises, je crois que ce serait ce qu’il convient d’appeler « le pied. » Je suis incorrigible, ou quelque chose comme ça. :)