Slow wake

September 17, 2004

Tout l’intérêt des week-ends peut parfois se résumer en la présence de surface horizontales. En période scolaire l’autre locataire de la maison se lève lui vers 6h du matin pour aller au travail. On pourra dire ce qu’on veut sur l’oppression du boulot, et le formattage malsain de la societé, si je devais me lever aussi tôt pour aller jouer les instituteurs, je le ferais sans problème. Même un samedi matin. En fait c’est une des rares choses qui sont un peu motivantes : torturer des enfants. La lutte des classes est has-been, bienvenue dans le XXIè siècle : ici on aime les conflits générationnels, l’uranium appauvri, et Internet. Aussi quand je descend un peu plus tard dans la cuisine accueilli par cinq chiots pissants et aboyants dans leur enclos, j’ai le plaisir de trouver du café chaud. Le café, l’amer ami accompagnant les morts d’Irak. Merci France Inter. clic

Nouveau passage dans les escaliers, vieux fauteuil et changement de medium : internet, blogs, etc. Puis non j’abandonne le 19” pour le portable, j’ai froid aux mains, retour au lit. Je regarde le soleil éclairer le parquet et j’ouvre un éditeur, pour rajouter des conneries ici. Quoi d’autre ?