Never on sunday

September 24, 2004

Voyons voir… Qu’est ce qui se passe dans cette vie. Rapidement alors. Il paraît que je suis encore en stage mais comme pas mal de gens au boulot je ne fais pas grand chose actuellement. J’ai codé quelques milliers de lignes que des gens s’amusent à modifier pour rajouter ou enlever des morceaux qui apparaissent et disparaissent régulièrement. Tout l’avantage d’avoir livré comme dirait un “chef” de projet : les autres codent des hacks plus ou moins immondes, et je me contente de… de rien pour l’instant vraiment. Je crois que je m’ennuie, mais pour être honnête si mon écran donnait un peu moins dans l’exhibitionnisme de couloir, je m’occuperais autrement qu’en cliquant sur le bouton “refresh” de mon aggrégateur de news.

Pour faire bonne figure il faudrait que je m’attaque à l’Abomination : le rapport. Je déteste ça comme tout le monde. Il serait plus réaliste à mon sens d’ouvrir un “blog de travail” au début du stage, et le laisser lire tel quel aux Gentils Examinateurs au long du stage, ou après. Ca donne un bien meilleur aperçu de ce qui se passe qu’un rendu formaté, plutôt que de s’empâter dans le sérieux stérile d’un rapport. Mais évidemment un blog sur presque 6 mois, ou plus, ça devient vite long, alors on pourrait condenser en une entrée de blog, ou même une simple liste, un post-it, ou un mot sur une grenouille en papier : Coin !

Vendredi j’ai passé ma journée à coder, pas pour le boulot non ; pour rien. Regarder les sujets d’exercices des Ing1 de l’insia ; puis les recoder en un minimum de perl. Le plus fastidieux est d’en faire ensuite quelque chose de difficilement déchiffrable. C’est inutile, mais amusant. J’en ai oublié de manger d’ailleurs, et vers 15h je suis descendu acheter un ïope avec son copain le paquet de marce pour éviter l’anémie. « Ce serait ballot » © En arrivant vers 23h00 dans les terres provinciales, j’avais encore la dalle, mais je me soigne à coups de trucs du jardin, et de chocolat.

Le reste du temps est assez passablement flou. Il se divise entre programmation PHP, réunions freensia lâchement avortées, et livres. Quand je dis “livres”, il faut vraiment comprendre “métro”. Je prend la ligne 1 au lieu du RER A pour lire vingt minutes de plus pendant les trajets. Enrober avec de la musique ; et sans les bruits ou les gens ce serait un de mes moments préférés.

En vrai je recode un mon blog, mais chut. PHP me gave d’ailleurs, et les langages sans système de typage de façon générale : passer son temps à faire des “expressions rationnelles” pour valider des entrées est rapidement lassant avec autre chose que perl. Mais je suis pas certain qu’on puisse parler de langage de programmation dans ce cas. C’est trop pénible. Je crois que ruby trouve sa place quelque part par là, ou pas. Haskell ? :) Djam a quand même eu la gentillesse de me dire que ce serait sûrement chouette une fois fini.

En vrai, je crois que je m’ennuie. Et cette l’ambiance bulle doit me manquer à moi aussi. L’idée de demander quelques jours de congés fait son chemin. J’ai besoin d’air, et de retrouver les deux ou trois personnes disponibles qui peuplent mon répertoire.