J'aime les gens (mais on le savait déjà)

October 27, 2004

L’ennui quand on offre une période de vacances à une tranche suffisamment importante d’une population, c’est que cette dernière se sent obligée de se déplacer. Le Marche ou Crève du vacancier. Ainsi les mouvements pendulaires propres à nos chères lignes de RER parisiennes s’appliquent soudain à tout le reste de la France : c’est un peu la ruée vers loin de Paris. Vous connaissez ?

Prendre le train ? d’accord. Mais pourquoi précisément ce train ? Ce Teoz dont le nom bâtard est deux fois trop long. Voilà mon problème. Il n’y a jamais assez de gens bizarres sur cette ligne, il faut en rajouter. Certes ajoutons des gens ; mais il y’a une limite qui se trouve être dépassée quand la dernière place non-fumeur est reservée. À mort les gens, sus aux privilèges ! Ayez un peu de descence au mépris du court du baril, et laissez les meilleures places aux habitués. Ils ne demandent rien d’autre qu’un fauteuil tranquille. Ils s’en moquent un peu de votre périple chez papy-mamie. Le voyage en train est rarement agréable, alors si vous devez absolument être du voyage, tâchez de vous faire discrets. Tenez, il y’a plein de place sur le toit, il fait beau : pourquoi ne pas en profiter pour bronzer ?