Dé-boire.

November 21, 2004

Un week-end plus tard (merci Asa) avec tout plein de gens bien (sauf ceux qui ne savent pas acheter de billet de train, ou qui sous-traitent la chose aux mauvaises personnes), et tout plein de bouteilles assassinées en rafale par de jeunes étudiants, il reste moi, vivant je crois, et pas encore zombifié malgré tout. C’est le genre de choses qui vous font penser qu’une année est décidément bien courte.

Et tout d’un coup, sans prévenir il est lundi. Direction les cours à l’INSIA où l’on s’ennuie entre les proba., et les cours d’anglais pour les nuls. Non je plaisante, on a aussi de l’économie (vous vous rappellez vos cours de seconde ? la division du travail, Taylor/Ford/Atkinson, comment être plus productif et gagner encore plus de sous, etc. Beurk). Bref, je pourrais écrire un peu mieux, et raconter avec tout plein d’ironie mais en fait non : « juste c’est chiant », et je vois pas en quoi ça n’est pas une pure perte de temps.

Soir, enfin. Je me défoule un chouia sur le serveur de news de l’école, et sur quelques personnes virtuelles traînant par là. Ce serait bas si j’étais méchant, mais je suis juste un peu cynique. Ca défoule parce que vraiment, je me suis ennuyé toute la journée avec des cours pas intéressants (je peux le répéter encore si vous voulez : JE ME FAIT CHIER EN COURS). Vous savez quoi ? Demain risque d’être pareil. Alors que je me lamente sur l’impossibilité de se retrouver ce soir entre potes, khorben me propose une bière tranquillement entre son PC, et une chaîne diffusant du rock/métal dans son petit chez-lui. Squattage du hub (j’ai vachement confiance pour poster depuis chez lui mine de rien), bloggage, buvrage aussi pour se remettre doucement du week-end.

Il y’a des soirs où vous hésitez entre être satisfait, et ne pas l’être. Comme c’est une pensée super profonde que j’aurais pu piquer à ma grande copine Lorie (il est pas cui), je vais en rester là.