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November 26, 2004

L’ennui quand vous essayez de prendre le train, ce sont ces individus peu soucieux de la nature des choses qui décident d’aller faire du camping sur les voies ferrées situées quelques peu après Gare de Lyon. Etrangement tout le trafic s’arrête : personne n’entre personne ne sort. Un concept américain en fait. Tout ça pour des individus sur les voies. Sans doute posaient-ils quelques bombes au hasard de la nuit, ou bien taggaient des wagons de frêt afin d’exprimer leur amour d’un ex-ministre de l’intérieur, un homme brillant dans la force de l’âge, et avec un balai quelque part. Ou pas. L’information étant une denrée rare, il ne faut pas compter sur la SNCF pour la faire circuler. Non, car voyez-vous, ils sont contre.

Après une heure d’attente, et tandis que personne ne semblait remarquer la présence de centaines de voyageurs perdus dans l’enfer de la gare, je me suis donc fondu dans une file d’attente avec l’espoir d’atteindre un guichet. Echange de billets pour un train le samedi matin. Je profite de l’aspiration d’un couple d’anglais obèses pour arriver sur les quais du métro. Ligne 1, ligne 2, maison.

Il y’a des gens qui ne supportent pas de se lever à 6h30 du matin. Je ne les comprend que trop. Imaginez un samedi matin, l’eau chaude est encore tiède parce que vous êtes sûrement le premier à vouloir prendre une douche au neuvième étage. Il faut attendre que les conduites chauffent, etc. C’est dur quand on a pas l’habitude.

Paris le matin assez dépaysant : en déscendant dans la rue, je m’attendais à l’habituelle odeur d’échappement, au ronron des diesels en série. Et je suis accueilli par un grand rien. Du silence, aucun son que le marché qui se monte doucement sur l’esplanade centrale du boulevard. Un point pour les lève-tôt, je comprend mieux tout d’un coup. Ligne 2, ligne 1. Retour à gare de Lyon où j’attrape ce train, quand même matinal mine de rien.

Passer le trajet en rajoutant quelques pages dans Le Rapport, conclure la chose et terminer sur près de quarante pages à retoucher pour la forme. Honnête pour à peine 5 mois de métro-boulot-dodo. Puis vraiment pour les quelques personnes qui voudraient sortir leur nez de leur usine-à-gaz WYSIWYG, LaTeX est l’outil idéal dès qu’on veut rédiger proprement des articles, rapports, ou même des livres. Pas besoin de se casser la tête à cliquer à droite, ou à gauche pour changer de police, aligner du texte, insérer une image. Pas besoin non plus de vérifier l’espacement entre chaque paragraphe parce que l’éditeur ne comprend pas ce que vous voulez, etc.

Dans un autre genre, il y’a son cousin Docbook qui souffre d’une maladie rare qui est le manque d’éditeur convenable. Par contre si on aime taper du {sg,x}ml à la main ça devient tout aussi utilisable.

Quoi OpenOffice.org ? Non non, lisez plutôt cet article de Benjamin Bayart mis à disposition par nos amis de Framasoft. Il dit souvent des choses très sensées ce garçon.