Macrobedia

April 20, 2005

Non, ceci n’est pas un post où je me plains d’avoir la crève, ou le rhume de clim^Wprintemps.

Récemment Adobe et Macromedia ont quelque peu fait parler d’elles. La première rachetant la seconde. Si on s’en tient au titre que Le Monde a choisi pour intituler son article « Adobe acquiert Macromedia pour contrer l’hégémonie de Microsoft dans les logiciels », tout ça peut paraître plutôt amusant, voire même super rassurant. Eh, c’est dans Le Monde quoi, ils savent ce qu’ils disent. Selon leur point de vue, cette transaction n’est qu’une stratégie visant à se défendre contre l’immonde pieuvre de Redmond : Microsoft.Admettons, cependant du point de vue des gens qui utilisent des ordinateurs pour autre chose que jouer au démineur, c’est surtout « PDF rachète Flash » avec un gros warning rouge qui clignote au-dessus pas du tout stressant. Les deux technologies que tout le monde adore voir sur le Net, surtout la seconde. Certaines personnes se posent du coup des questions sur la perennité de leur job chez l’un ou l’autre des éditeurs : quand on mélange deux boites, on ne se retrouve pas avec une grosse boite où tout va bien, de façon générale on va avoir pas mal de gens qui font le même boulot. Des gens devenus inutiles donc. C’est un jeu qui ressemble un peu au Mahjong où il faut enlever toutes les paires enchevetrées suivant un certain schéma. Je doute que ce soit marrant quand on se trouve au milieu.

Aussi, afin de rassurer ses actionnaires un peu tout le monde, Adobe a publié une FAQ répondant aux interrogations qu’on pourrait avoir (disponible e nviron là, oups). Pas de 42 en vue, ils n’ont toujours pas deviné La Question donc, en revanche le service Relation Publique/Presse s’en est donné à coeur joie tout en suivant Le petit manuel de xyloglotie illustré. Le tout étant alors un joyeux charabia plutôt chiant à lire, j’en profiter pour lier un post de Daring Fireball où les morceaux intéressants ont été séléctionnés et traduits en anglais Harry-Potter lisible par un enfant de 10 ans avec de vrais morceaux d’humour dedans.