Smell my fingers

June 7, 2005

Sous le soleil de juin (oh ça brille), et le vent de mars (p’tain ça pelle), il y’a juste à côté des Halles une sculpture déposée à même le sol d’un vieux géant auquel il ne reste plus qu’une tête et la main droite. La tête penchée, et la main en face paume tournée vers ses lèvres comme s’il lançait un baiser. Ou bien il pouffe de rire peut-être. On a beau passer des dizaines (des centaines ?) de fois devant, été comme hiver, il faut s’arrêter une après-midi et s’asseoir un moment à l’écart pour se rendre compte de l’évidence : s’il se tient ainsi, c’est simplement pour embrasser les centaines de culs qui grimpent se faire photographier à califourchon sur sa main tous les jours.

Poésie quand tu nous tient…