Fête de l'umlaut

June 21, 2005

Essentiellement :

Place Jussieu (18h00 - 00h00 00h30 - musiques rock graou)

Collateral Damage Festival special fête de la musique :

Avec des gens biens comme khorben, puis davux et Marie, et un certain Guillaume. Plus de détails plus tard, peut-être. C’était bien bourrin histoire de changer un peu de registre, et de plus avoir de jambes ce matin. :)Chose promise, chose due.

À Jussieu, il y’avait plein de jolies goths et de métalleux-ses ; et aussi des gens un peu plus jeunes que nous : juste assez pour qu’on puisse en sourire et pas se sentir complètement ringards. Le decorum n’est pas tout à fait là : c’est une petite place et donc les choses sont plus ou moins faites à l’arrache : pas de scène, deux petits groupes éléctrogènes fournissant le courant nécessaire, etc. Pas de scène et donc pas de fosse, mais c’est pas grave puisqu’il y’a de la place les gens se posant alors devant les groupes pour pogoter plus ou moins sainement en cercle. Le son est plutôt bon, l’ambiance sympa, et plus ça va plus on se retrouve tous plus ou moins à faire “oui” de la tête (non, rien à voir avec la constitution européenne, promis).

Au bout d’une ou deux heures d’approbation et al on décide de changer pour découvrir ce qui se passe un peu plus loin dans le quartier Mouffetard. On commence par croiser des gens qui se foutent sur la gueule ou plutôt sur les côtes à coup de pompes, sans musique d’ailleurs, ainsi que d’autres qui s’enfuient. J’aime bien le pseudo mouvement de chaos pour pas grand chose, et le monsieur qui court vers nous avec un gosse dans les bras. Bizarre… Le reste de la foule a l’air plus détendu et on parvient à poursuiver notre ascension une fois les trouble-fêtes partis jouer chacun de leur côté.

En zigzaguant lentement dans la foule assez Bastille-esque (comprendre c’est chiant de faire un pas), on arrive finalement sur les dernières notes de “Where is my mind” vers un groupe qui a l’air sympa. Ben oui les gens qui jouent des morceaux de Pixies ont par défaut un karma positif. Puis 20 minutes sans rien : trois riffs par-ci, trois slaps par là en attendant que “tout le monde soit prêt” ou on ne sait pas trop quoi. Arrivent trois notes — mais j’ai un doute — le chanteur attrape le micro à deux mains, et entonne doucement “encore un jour se lève, sur…” et nous nous enfuyons donc, loin, laissant la place à une troupe de collègiennes se ruant par là. Chacun son truc, mais on peut pas avoir de la chance tout le temps. Oui les partis pris c’est bête, mais dans Saez est une excuse valable.

Redescente, on s’arrête devant un groupe de chevelus qui font du graou le temps d’une chanson (qui n’est pas la javanaise malgré ce jeu de mot foireux), puis retour en fin de compte à Jussieu pour le reste de la soirée. Ça sent un peu plus la bière et la sueur qu’au préalable, on commence à trouver canettes écrasées et bouteilles éclatées dans certains coins mais l’ambiance semble toujours la même. On peut recommencer à approuver les décibels et faire graou en compagnie de gens gentils mais bourrés et d’un ou deux effriteurs de shit. Je remet un peu de coca dans khorben parce qu’il arrive en réserve et c’est reparti jusqu’à minuit et demi.

Cette année j’ai bien aimé, j’avais envie de me vider la tête et c’est une méthode valable je trouve. :)