sans net fixe

September 4, 2005

Depuis mercredi 31 aout donc, j’ai fini mon stage. En avance d’un mois et demi parce qu’on dirait que le nouveau chef d’un grand opérateur de télécom n’aime pas trop le mi-temps. Admettons, en réalité c’est plus “sympa” que moi je me casse parce que Sa Majesté a envie que quelqu’un sorte plutôt que d’autres développeurs sous contrat et se trimballent parfois des geignards (quelle idée aussi). En réalité, ça me fait des vacances puisque l’Insia ne me prendra que deux jours par semaine et ce jusqu’à mi-octobre. De ce point de vue là, je trouve la situation plaisante parce que ça m’a permis de me refaire tous les Metal Slug d’affilée sans trop me poser de question… Oui les quatres. Bon ensuite j’ai passé pas mal de temps sur Bubble Bobble, mais c’est une autre histoire.

J’ai même eu le temps de faire une CSS pour nini qui m’en demandait une… Reste juste à lui faire parvenir, et à ce qu’elle soit suffisament potable pour être en ligne. C’est pas gagné.

Oh puis tiens, Si vous cherchez un développeur qui aime bien le web, à tendance Unix genre admin à mi-temps (si si ça existe, demandez à jadawin), qui aime les sites avec des standards utiles dessous, faites moi signe. On ne sait jamais.

Cela veut aussi dire que je n’ai plus à faire une heure de transports pour aller de chez moi à la Défense (aaah /), mais également que je n’ai plus d’accès au net permanent (oooh /o\), et ça c’est grave chiant sa race. Oui, j’aperçois quelques grimaces dans le fond, sachez que c’est très dur un sevrage aussi brutal. Et les syndicats qui ferment leur gueule, je suis déçu par ces petits communistes d’appartement vraiment, même pas un soupir.

Mais ne nous laissons pas abattre, je me promène de temps en temps dans Paris histoire de tomber sur un coin où il y’a du wifi libre ; somme toute c’est assez facile. Plus difficile est de trouver un endroit où il est possible d’ouvrir son laptop sans trop se faire remarquer : c’est un peu comme montrer son cul, en certains endroits mieux vaut ne pas trop y songer. La quête du war walker étant donc de trouver un lieu qui réunirait ces deux conditions.

Bien entendu, il est possible de s’installer dans un café (par exemple La Passerelle) sympa, de préférence pas trop cher, et payer une conso pour avoir droit à son petit moment wifi. Certes, on peut aussi squatter chez les copains, mais je me vois mal mendier un accès au net alors qu’il y’en a plein les rues de Paris. :P

La plupart des sites d’amateurs de wifi proposent des cartes géographiques plus ou moins à jour pour orienter le squatteur potentiel vers les bornes amies. Or si cela est sans doute pratique pour les voisins éventuels qui peuvent alors profiter de l’accès en question, ça l’est beaucoup moins pour le squatteur temporaire puisque se poser le cul par terre dans une rue ou sur une place, c’est souvent un peu moyen. Peut-être qu’il faudrait un site (type wiki) listant pour chaque ville les endroits où on peut s’arrêter et sans se poser de question profiter d’un accès Internet public.

« Eh file moi ton portable, ou je te retouche les dents au pied de biche ! »

« Euh d’accord monsieur, je finis juste de blogger, et je vous le donne. »

Oui, je suis un peu parano, mais il faudra bien faire avec.