Cold empathy

December 15, 2005

De deux choses l’une, ou bien je parle trop, ou bien pas assez. Dans les deux cas, il faudra que je me répète parce que 90% des gens n’ont pas les oreilles suffisament sensibles pour écouter mon petit bout de voix. C’est pas l’envie de gueuler qui me manque – ça fait du bien de temps en temps d’extérioriser toutes ces choses que la psychiatrie nous prête – c’est juste l’occasion… Je crois aussi que je manque de confiance en moi, c’est facile de prétendre être sûr de soi, de ses décisions ou de ses choix. Je déteste vraiment les gens trop sûrs d’eux, mais au final à faire semblant, on risque de se prendre au jeu. Se dire que rien n’est important et que se prendre la tête ne mène pas beaucoup plus loin c’est une autre méthode. Mais au fond, il y’a toujours un grand vide de confiance à combler. C’est mon côté chèvre comme diraient certains…

Et tout ça sans alcool, juste un peu trop de marche dans les rues de Paris perdu dans mes pensées.