Rose pour les chiens, bleu pour les chats

March 4, 2006

Il y’a quelque jours, j’écoutais ma frangine tracer les grandes lignes de son avenir au téléphone. Si je n’avais rien demandé d’aussi traumatisant, je l’avais peut-être mérité, aussi j’ai gentiment fait “hunhun” pendant un quart d’heure, le temps que ça passe. Je ne sais pas depuis quand elle planifie, si ça se trouve elle avait prévu ses études, et calculé sa “vocation” si tant est que la pharmacie peut être une vocation. C’est dans ces moments étranges que j’imagine qu’on m’a adopté, ou qu’il y’a eu manipulation génétique par facteur interposé, ou quoique ce soit d’autre…

Un beau matin de septembre vers midi, mon père me tendait une pub bleu foncée, et je me suis dit : “Ah oui tiens ça pourrait le faire”. Après une courte rencontre avec Monsieur D., je signais là, là, et là aussi surtout le chèque merci, puis passais trois ans à geeker à l’Insia, à râler parce que fatalement il y’a des bugs dans le cursus et que bordel ils sont toujours pas (tous forcément) fixés. J’appelle pas ça planifier, mais ce serait à refaire… :)

Étant descendu en Nauvergne ce week-end, j’en ai profité pour faire un rapide tour de famille, et là c’est le drame : des mèches blondes et un manteau rose. Je lui parle plus. Jamais.