Laveries d'été

June 13, 2006

La laverie du quartier, à chaque fois j’y atterris, elle engloutit des euros par demi-doses, je regarde sécher du linge par tranches de 7 minutes. Je me fais avoir. Parfois j’emmène un bouquin que je renonce à lire, le reste du temps je me demande pourquoi je n’ai pas pris le livre du moment pour le passer (le temps pas le livre).

C’est le drame de ma vie, oui encore un, arrêtez de compter c’est génant. Le monde étant parfait, l’argent affluant doucement sur mes comptes russes devrait faire apparaître un lavelinge (pourquoi s’embarasser de tirets d’ailleurs) et son camarade séchant, à portée de chaussettes.

Reste qu’en quittant mon actuel fief presque 12 heures par jour, il me reste trop peu de temps diurne pour chercher une alternative au placard d’où je mène ma petite vie de materialiste frustré. Je cherche donc un placard biplace, une sorte de tandem avec un grand lit (grand bordel), une boite qui ferait passers des jolies trames dans un sens ou dans l’autre, et de la place pour poser l’équipement nécessaire à la blancheur de mes chaussettes, ne l’oubliions pas.

Et un jour alors, j’en aurais quand même marre de bosser suffisament pour être payé “pas mal” sans qu’on se soucie de mes affinités… Enfin je dis ça, je dis presque rien.