*pop*

May 28, 2010

Apparemment, on ne peut pas avoir la sécurité et l’élan social d’un grand groupe international où règne le friday-wear, et le côté cool et décontracté de la start-up où la cravate est acceptée comme un accessoire, au même titre que le godemiché. Il faut bien se rendre à l’évidence, si on veut suivre le modèle de réussite qui nous a été donné par nos pères (promis, aucune symbolique paternelle ne sera tuée ici), il faut prendre le moins de risques possible, jouer la carte de l’adulte responsable, et se contenter de suivre le cours de la rivière jusqu’à la mer.

Mais si tout ce qu’on voulait, c’est jouer, créer, et rire, et picoller ou fumer n’importe quoi… Et… voilà c’est Bacchus qui chatouille mon petit côté épicurien parce inévitablement, on devra s’occuper des anciens, et former les brillantes générations de demain : selon notre culture rien n’est gratuit tout doit être équitable, même selon les pratiques hérétiques de l’alchimie. Alors si l’on nous a donné de l’amour et un toit, il est attendu de nous que l’on fasse de même. Et c’est sans doute ce qui me gène parce que je ne suis pas assez vieux pour avoir besoin d’aide et détester ceux qui me l’apportent.

Je suis peut-être juste assez jeune pour regarder encore les bulles monter s’éclater à la surface, et me poser des questions sur ce que je ferai l’année prochaine.